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Oktoplut – Pansements
Publié par Rabin Kramaslabovitch le 1 juil, 2014 dans Critique, Musique | Aucun commentaire
Oktoplut – Pansements
Slam disques / Sortie le 27 mai 2014
Laurence Fréchette (batterie et voix) et Mathieu Forcier (guitare et voix) étaient sans doute loin de penser que leur projet initial et ludique de 2012 (un maxi de trois chansons) allait finir par faire naître, deux ans plus tard, un album aussi puissant que Pansements. Lourd, sombre et agressif, clairsemé de quelques éclats de soleil ici et là (mais quand même rares), cet opus se situe très loin de la pop sirupeuse qui inonde en ce moment nos radios dites alternatives, ces mêmes radios qui plaisent tant à ta grand-maman… Oktoplut n’a pas que le nom de repoussant pour tes grands-parents, il a le beat, la fougue et la hargne qui feraient saigner leurs tympans.
Le duo, qui sonne comme une tonne de briques, nous attaque dès les premières notes de l’album avec Fuir, une pièce aux accents punk-hardcore qui nous donne envie de continuer l’écoute et non d’abandonner comme « proposé ». Loin de l’environnement ambiant de notre belle société d’arrivistes performants (Fuir /Être là puis partir /Comme une force, un soupir /Sans annonce /Sans assaut /J’abandonne et je l’sais), Oktoplut ne fait pas dans le mélo-eau-de-rose. On nous balance également, tout au long de l’album, de solides rythmiques et bruits bien calculés aux mélodies à la fois pesantes et rafraîchissantes qui raniment en nous le punk des belles années. Enfin, un band francophone qui assume sa violence sans verser dans le métal académique ou la rigolade simpliste! Bien que je n’aime pas particulièrement faire des comparaisons (ça fait toujours un peu Jean Beauchesne du Jou’nal de Québec), il est impossible de ne pas penser immédiatement à Metz et/ou à Converge, voire par moments à Jucifer (Noir foncé). Par contre, on sent bien qu’Oktoplut n’a pas l’intention de copier quiconque ou encore d’inventer un style particulier. La facture sonore du duo se démarque suffisamment pour créer une musique propre à ce qu’ils sont : deux gars qui caressent l’idée que l’agressivité est chose salvatrice et doit être assumée.
Ce premier album très prometteur est ponctué de chansons qui redonnent à ma trentaine avancée l’envie de slamer. En somme, cette formation détient cette qualité que peu de groupes québécois possèdent : faire sa place dans ton conduit auditif et s’incruster dans ta cochlée pour y rester afin de te faire fredonner quelques riffs et refrains ponctués d’une salutaire brutalité.
Note: 8/10
Écoutez l’album en ligne: http://oktoplut.bandcamp.com
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